Les botanistes connaissent très bien le phénomène de facteur limitant ou limite de tolérance qui est en fait une variable ou une composante d’un processus, qui du fait de sa rareté par rapport aux autres facteurs et composants, limite la progression de l’ensemble. Un golfeur ou une golfeuse est aussi une « belle plante », elle-même composée de plusieurs facteurs ou compartiments de jeu, dont l’un est un facteur limitant suffisant pour entraver toute la progression… Comment identifier et corriger ? Une logique inspirée d’un autre sport, le tennis, peut nous aider à percer le secret de la progression au golf ou plutôt du plafond de verre…
Années après années, études après études, on constate de manière implacable que le niveau général des golfeurs et des golfeuses progresse peu.
L’index médian en France se situe toujours autour de 28, et la distance au drive mesurée chez les amateurs plafonne. C’est valable en France, mais aussi aux Etats-Unis, et sans doute en Belgique, en Suisse, au Canada, et partout où on joue au golf…
Si en moyenne, les golfeurs et les golfeurs ne progressent pas nécessairement, attention, la moyenne cache souvent des tendances qui s’opposent, entre d’une part des débutants qui dans les premières années de pratiques progressent rapidement (voir notre dernière enquête de 2021 à ce sujet), et à l’inverse des golfeurs et golfeuses expérimentés, qui au contraire ne progressent plus autant.
Il faut aussi reconnaître que l’index au golf fonctionne selon un principe de pyramide, et logiquement, il est de plus en plus difficile et/ou de plus en plus long, de gravir les dernières marches.
Bien qu’il y ait toujours dans une moyenne des cas qui se démarquent, et progressent beaucoup et rapidement, beaucoup peuvent se reconnaître ou ont expérimenté au moins une fois, si ce n’est plus, la notion de plafond de verre, syndrome qui décrit une limite atteinte et que l’on ne dépasse pas.