RIP ma bonne vieille licence de golf, qui occupait toujours depuis 1999 au moins une place dans mon porte-cartes porté près du cœur ? En janvier 2021, la Fédération Française de Golf annonce effectivement « Moins de plastique, plus de services » et en fait la fin de cette très chère petite carte format CB (85.6x54 mm) qui illustrait le rattachement de plus de 418 000 licenciés (en 2019) à leur fédération. Peu à peu, au moment du renouvellement, les golfeurs et les golfeuses sont prévenues qu’en 2021, il ne faudra pas s’attendre à recevoir la « licence physique », ce lien pourtant si évident entre un golfeur et sa FFG. Du coup, se posent plusieurs questions : Finalement à quoi me sert ma licence de golf ? Quel est le lien entre le licencié et la fédération ? La Fédération manque-t-elle d’argent ? Les autres fédérations sportives françaises ont-elles augmenté les prix en 2021 ?
Qui va faire le premier pas ? A l’occasion de la publication du précédent sujet consacré au bilan de la Ryder Cup en France, et l’impact sur le nombre de licenciés, de très nombreux internautes ont réagi et pris la parole. Parmi les thèmes récurrents, on retrouve la notion de coût de la pratique, abonnements dans un club ou green-fee. En France, le prix de revient moyen d’une partie de golf se situe en moyenne autour de 40-45 euros (c’est une moyenne) pour les clubs. Difficile de descendre sous ce seuil alors qu’une bonne partie des parcours sont déficitaires. Quelles solutions, si elles existent ?
On attendait les derniers chiffres des licences avec impatience. Y-allait-il avoir un effet Ryder Cup en 2018 ? Au moment de lancer son projet d’organisation dix ans plus tôt, la Fédération Française de Golf tablait alors sur un plan de croissance régulier pour atteindre 700 000 licenciés en 2022. En ouvrant le dossier statistiques des licences 2018 récemment publié, c’est la déception qui l’emporte. Pas de +10, +5 ou même +2% de croissance, mais un faible 0,6% qui illustre l’inadéquation de l’offre avec les besoins de la demande. N’est-il pas venu le moment d’un nouveau projet de développement avec de nouvelles têtes et de nouvelles idées ?
Septembre 2018, nous pouvons faire un premier constat sur l’état de la pratique du golf en France, et les chiffres traduisent un repli de la filière, ce qui comprend la vente de matériel, la consommation des green-fees, ou les leçons auprès des enseignants. La météo et la situation économique en France expliquent en grande partie une année 2018 qui pourrait s’inscrire parmi les plus décevantes. Faire le dos rond en espérant des jours meilleurs…
Le HNA Open de France vient de rendre son verdict. Pour une première, le spectacle a été au rendez-vous sur le parcours, et l’organisation a été plutôt de bonne facture, sans grosses fausses notes. Toutefois, un élément ajoute de l’ombre au tableau et interroge sur l’état de santé du golf dans notre pays : l’absence de public. Sans parler du prix des places qui n’est pas nécessairement l’explication, d’autres facteurs se cumulent et laissent craindre des lendemains qui déchantent, sans une réflexion, et une réaction à la mesure du défi qui attend toute la filière.
18 octobre – 26 avril 2016…six mois après avoir ouvert le débat sur la performance des golfeurs français au plus haut niveau, François Illouz, avocat brillant et ex-responsable de la fédération française de golf pour justement le haut niveau, golfeur amateur au passé brillant, champion du monde en duo avec Pascal Grizot, remet aujourd’hui sur la table la question des choix stratégiques portés par la fédération, et ses ex-collègues. Sans prendre partie, nous vous décryptons les points relatés par François Illouz, en invitant chacun à la retenue, et au contraire, à poursuivre le débat au moment où seul Alexander Levy est effectivement dans le top-100 mondial.
Dans la suite de notre article consacré à la baisse de licences golf en France, et le constat sur le vieillissement des golfeurs et golfeuses en France, nous avons interrogé Pascal Bardou, ancien directeur de golf, impliqué dans la filière golf depuis plus de 30 ans, et fondateur d’Opus Golf sur les solutions qu’il préconise pour les pratiquants, et pour les golfs.
Cela pourrait rappeler une promesse électorale, pourtant il s’agit bien du nombre de golfeurs en France qui ne cesse d’aller dans le mauvais sens depuis 2012…La FFGolf a récemment publié le bilan de la campagne 2015 concernant les licences, et le résultat est encore négatif pour la troisième année consécutive. Cependant l’érosion a considérablement ralenti, laissant penser que le plus gros de la baisse est passé. Pour autant, peut-on espérer un rebond dès 2016 ? Nous avons analysé les chiffres des licences dans le détail, et recoupé avec des données sur les six premiers mois de l'année.
Profitons de l’étape suédoise de l’European Tour, le Nordea Masters, pour faire point sur l’activité golf du pays scandinave le plus dévoué à notre sport , et même troisième puissance européenne en nombre de licenciés ! Parkbana ou Skogsbana, découvrez un autre horizon golfique…
Epineux sujet pour la fédération française de golf confrontée à une colère non feinte des golfeurs amateurs concernés par les compétitions fédérales, et en particulier, les Grands Prix. Face à une baisse très sensible des licences golf en France, la fédération cherche des solutions pour maintenir les équilibres budgétaires du haut niveau amateur à trois ans de la Ryder Cup.
Concomitamment, la pratique du golf a baissé dans les pays matures, et en France avec le démarrage de la crise des années 2008 à nos jours, surtout pour la force et la durée de cette dernière. Dans cette période, les raisons de s’inquiéter se sont amoncelées. Pourtant, il y a de forts motifs d’espoirs pour le développement du jeu pour les années à venir.
Début septembre, les non-licenciés enregistrés à la Fédération Française de golf ont reçu un email les invitant à rejouer au golf. C’est la première opération de ce type depuis des lustres, mais surtout le résultat d’une deuxième année de récession pour la pratique du golf en France. A quatre ans de la Ryder Cup, l’objectif de 700 000 licenciés semble s’éloigner.
Depuis une dizaine d’années, il est de coutume de considérer que pour un golfeur qui débute le golf en début de saison, un golfeur arrête en fin de saison ! Et ce n’est pas qu’une question de pyramide des âges !
Si l’année 2013 n’a pas été très clémente d’un point de vue météo pour le golf un peu partout dans le monde, les experts prédisent une année 2014 bien meilleure avec par exemple, une croissance du nombre de parties jouées aux USA de 6%, signe d’une reprise économique, mais aussi d’un contexte plus favorable. Qu’en sera-t-il en France ?