La montagne a accouché d’une souris. Le duel annoncé entre Justin Thomas et Rory McIlroy a très vite tourné à l’avantage de l’américain. Tout comme à Augusta, le nord-irlandais n’a pas pu trouver le solutions pour rapidement mettre la pression sur le leader. Le numéro deux mondial a patiemment construit sa victoire. Thomas avait pris trop d’avance. Tous les challengers se sont cassés les dents, mais un joueur a tout de même sauvé l’essentiel…le numéro un mondial, Dustin Johnson.
Les fans de golf vont pouvoir se régaler avec un final mettant aux prises le leader Justin Thomas, et son principal challenger Rory McIlroy. Les deux golfeurs se connaissent bien, et ont régulièrement l’occasion de jouer ensemble des parties d’entraînements en Floride. Souvent l’occasion d’un concours de distance au drive, ce qui ne manque pas de les amuser… Sur le parcours du Firestone Country Club, où tout peut encore arriver, cette dernière partie risque bien d’enflammer la fin du tournoi, à une semaine de les retrouver dans la partie de Tiger Woods, pour le dernier majeur de la saison, le PGA Championship.
Devant les journalistes jeudi soir, Jason Day, auteur d’un bon début en 65 n’a été assailli que de questions autour de Tiger Woods, son partenaire du jour qui a rendu une carte de 66, son meilleur départ de la saison. L’australien ne s’en est pas offusqué. C’est un juste retour des choses quand Woods ne cessait de vanter les qualités de celui qui pourrait être considéré comme son meilleur disciple. Vendredi, Woods a mieux joué mais n’a pas pu convertir toutes ses occasions de birdies. Avec un score de 68, il se trouve à 5 coups des leaders. La journée de samedi va s’avérer cruciale dans l’hypothèse d’une première victoire de Tiger en 2018…
C’est plutôt inhabituel à Akron sur le parcours de Firestone, après deux tours du championnat du monde Bridgestone en présence de Tiger Woods, ils sont 45 sous le par, et les trois leaders sont déjà à -11. Ian Poulter qui a réussi un démarrage tonitruant (62 jeudi) a plutôt bien réussi sa deuxième journée, alors que Justin Thomas a fait chauffer son putter (64 vendredi) et Tommy Fleetwood continue sur sa lancée de scores très bas sur les gros tournois (63 vendredi). Les conditions favorisent des scores plus bas que d’habitude.
Comment déterminer avec précision quel pourrait être le meilleur golfeur du monde, dans un environnement sportif où n’existe pas un circuit professionnel unifié ? Tel est le casse-tête auquel s’est confronté le Royal et Ancient en 1986. Le classement mondial du golf professionnel est ainsi né, et a couronné 21 golfeurs depuis son origine. D’ici à fin 2018, il reste un majeur et deux championnats du monde. Dustin Johnson peut-il être vraiment le meilleur golfeur de la planète, surtout sans gagner de majeur ?
Après bientôt 6 mois écoulés en 2018, on commence à y voir plus clair sur l’état actuel du marché des équipements pour le golf, et notamment dans le domaine du driver, où pratiquement tous les clubs ont été présentés depuis le PGA Merchandise Show à Orlando. Dans un contexte de forte baisse globale du marché, certains fabricants ont tiré leur épingle du jeu, pendant que d’autres vont sans doute devoir changer de fusil d’épaule, ou multiplier les démo day's pour rattraper leur retard. La météo a bien entendu joué un rôle considérable dans les résultats en demi-teinte du premier semestre en France.
En 2017, Tiger Woods a signé des nouveaux contrats avec TaylorMade pour les clubs, et Bridgestone pour les balles. Si Tiger est toujours principalement sponsorisé par Nike pour les vêtements, il a géré en douceur la transition pour passer d’un sac « full » Nike à bientôt « full » TaylorMade. Il a progressivement mis en jeu des bois, modifié le logo sur ses fers, et désormais à l’occasion du Wells Fargo Championship, il va étrenner ses nouveaux fers TW Phase 1. Opération de communication pour Woods ou pour TaylorMade ?
Quand le golf aux Etats-Unis va tout va ! Quand le golf aux Etats-Unis va tout va ! 84 milliards de dollars, c’est l’impact du golf sur l’économie américaine en 2018, soit une progression de 22% par rapport à 2011. Alors qu’en France, on cherche encore comment sauver l’année 2018 après un début de saison proche du catastrophique, le golf aux Etats-Unis se porte de mieux en mieux. Comment le pays leader du golf dans le monde a réussi à rebondir après plusieurs années de crises et de doutes ? Quelles sont les terribles différences avec le golf en France ?
Il voulait absolument gagner. Le public voulait qu’il gagne. Jon Rahm Rodriguez a ressenti lors du dernier tour de l’Open d’Espagne 2018 toute l’attente, et même l’intensité du public espagnol. Au lieu de le tétaniser, cela l’a visiblement galvanisé. En ce début de saison, le golf espagnol professionnel semble rayonnant sous l’impulsion de plusieurs joueurs dans le top-100 mondial. La France a connu pareille expérience en 2004, 2005 et 2011 avec les victoires de Jean-François Remesy et Thomas Levet sur l’Open de France. Alors que pour Jon Rahm, cela semble marquer un début de cycle, dans le cas des deux français, c’était plutôt un aboutissement. Quels enseignements peut-on en tirer ?
Sur les trente dernières années, ils ne sont que cinq à avoir remporté cinq victoires avant l’âge de 24 ans sur les deux circuits PGA et European Tour. Il s’agit de Tiger Woods, Sergio Garcia, Rory McIlroy, Jordan Spieth, et désormais Jon Rahm. Numéro quatre mondial, l’espagnol se présente de plus en plus comme le prochain patron du circuit européen, et le meilleur atout de l’équipe européenne de Ryder Cup. D’ici la fin de saison 2018, au rythme actuel, pourquoi pas remporter son premier majeur, et le titre de numéro un mondial ?
Le texan de 27 ans remporte sa première veste verte après un putt décisif sur l’avant dernier trou du tournoi. Au départ du 72eme trou, Patrick Reed, en -15, a su conserver son avance magistralement acquise pendant les trois premiers tours. Sans être absolument brillant dimanche, Reed n’a pas failli, au contraire de McIlroy, très, très décevant sur ce dernier tour, alors que Jordan Spieth a réalisé dans le même temps, un dernier tour exceptionnel. Finalement, Reed s’impose avec un coup d’avance sur Rickie Fowler, l’autre animateur des derniers instants du Masters, premier à le saluer avant qu'il n'aille signer sa carte, et réaliser qu'il est le nouveau champion du Masters.
Oui, Tiger Woods a réussi son retour au Masters après avoir manqué les éditions 2016 et 2017. Certes, il n’a pas gagné cette édition 2018, mais c’était beaucoup demandé pour un premier majeur, et après une longue absence pour blessure. Quelques semaines en arrière, observer Tiger déambuler sur le parcours d’Augusta paraissait hautement improbable, et pourtant, il a passé le cut, tout tenter pour se rapprocher des leaders, parfois manqué de chance. Le Masters 2018 est peut-être un nouveau point de départ pour Tiger…
Avec le retour de Tiger Woods, la forme de McIlroy, les espoirs en Jordan Spieth, on en oublierait presque Dustin Johnson. L’américain est pourtant toujours numéro un mondial, et numéro un des favoris pour la victoire au Masters. Son trône a failli vaciller à deux reprises cette année. Jon Rahm à Torrey Pines, et Justin Thomas à Austin ont bien failli lui piquer sa place. A Augusta, il se doit une revanche, et pourrait bien en profiter pour remettre les pendules à l’heure. Ce Masters est pour lui une occasion exceptionnelle de démontrer qu’il est bien le plus grand !
A 28 ans, Rory McIlroy court toujours après une victoire à Augusta. C’est le dernier majeur qui manque à sa prestigieuse collection. En 2011, le monde entier pensait qu’il mettrait vraiment peu de temps pour se remettre de son dernier tour manqué alors qu’il était en position favorable. 7 ans plus tard, Rory doit encore se créer cette même occasion, et cette fois, la transformer pour de bon. C’est toujours son objectif numéro un !
Pour beaucoup d’amateurs de golf, le rendez-vous du Masters est un moment unique dans l’année. C’est même le véritable coup d’envoi de la saison. Bien entendu, les professionnels jouent déjà depuis plusieurs semaines, cependant, en Europe, ainsi qu’aux Etats-Unis, le Masters raisonne comme le moment où il faut sortir les clubs du garage. L’audience du tournoi est au maximum, aux abords des fairways, comme derrière les écrans. Tout le monde connaît Augusta, mais quels sont les trous les plus difficiles ?