Si vous suivez l’actualité des clubs de golf, vous avez peut-être remarqué depuis plusieurs années, la tendance des marques à vous proposer des clubs qui se surpassent d’une saison sur l’autre. Le business du matériel de golf obéissant aux mêmes règles que d’autres industries fortement concurrentielles, chaque année, il faut démontrer toujours plus de savoir-faire. Sur 5 ans, qu’en est-il réellement ? Le driver que vous pourriez acheter aujourd’hui dans le commerce vaut-il vraiment le coup par rapport à celui de l’an passé, ou celui de 2012 ? Je vais tâcher de vous apporter des éléments de réponses objectifs.
Les nouveaux drivers donnent-ils de moins en moins de spin ?
Cet été, ils s’appellent PING G400 ou Cobra F-MAX, ce sont les derniers nés dans le domaine du driving, et selon les marques respectives, il s’agit des meilleurs clubs jamais produits.
Pourtant, la législation sur les clubs de golf n’est toujours pas plus flexible, et un club de golf… reste un club de golf avec une tête, un manche, et un grip.
Le point clé pour vendre un driver aujourd’hui est le fait de proposer des faces globalement plus tolérantes, qui pardonnent mieux les coups les moins bien centrés. C’est un argument clé pour les amateurs.
Même les pros ne prennent pas toujours les balles au centre absolu de la face !
Pour gagner en distance dans un contexte normatif contraignant, les marques travaillent sur deux éléments en particulier : l’augmentation de l’angle de lancement de la balle couplée à la réduction du taux de spin.
Encore trois ou quatre ans en arrière, les marques parlaient encore beaucoup d’augmenter la vitesse de swing.
Cela ne pouvait se faire qu’à travers l’allongement des shafts, ce qui a posé un problème accru de décentrage des balles dans les faces, plus de dispersion, et moins de distance.