Le 11 octobre dernier, l’anglais Ian Poulter se livrait à un de ses exercices préférés, parler face caméra, et ensuite diffuser une courte vidéo dans laquelle il voulait apporter sa parole aux débats sur la distance, le fait de limiter les joueurs du tour, soit par une balle de golf revue et corrigée ou par une restriction sur le matériel. Dans sa vidéo de 5 minutes diffusée sur ses réseaux sociaux, Ian Poulter, plus souvent habitué à faire le pitre, a formulé des propositions simples, et pertinentes pour clore le sujet. Il a surtout rappelé une évidence sur la relation entre vitesse de swing, et loft du driver.
Mais bon sang, il fallait y penser tout simplement !
Depuis quelques années, c’est le jeu du chat et de la souris, entre quelques golfeurs professionnels athlètes, et les instances du Royal et Ancient ou l’USGA, les législateurs du golf dans le monde, aussi bien pour les professionnels que les amateurs.
Le débat : Les meilleurs golfeurs du monde frappent la balle de plus en plus loin, et même trop loin !
Nicklaus, Woods ont ajouté leurs voix à celles des instances pour prédire une difficulté à venir pour maintenir des parcours de golf, et assurer une viabilité économique ou même environnementale.
Toutefois, pour 99% des golfeurs amateurs, taper un drive à plus de 350 mètres est tout de même très conceptuel, et donc ce sujet est loin d’interpeller, et surtout de faire l’unanimité.
Dans un sport où la distance est un facteur clé, et notamment la recherche de distance supplémentaire, comment expliquer à des millions de golfeurs que la fête est finie, baisser le rideau… il n’y a plus rien à voir.
Limiter la balle qui depuis l’arrivée de la Pro V1 aux débuts des années 2000 a justement été l’une des dernières grandes révolutions du jeu, quel gâchis !
Optimiser la distance au drive ?
Ca passe par la vitesse de la tête de club, le smash, fonction essentiellement du centrage, mais aussi du loft dynamique et de l’angle de la face , le loft dynamique (fonction du loft statique, de la position des mains à l’impact, du shaft et du moment du release), l’angle de la face par rapport au chemin, et l’angle d’attaque dont l’écart avec le loft dynamique détermine le spin loft et donc le spin, dont l’optimum est fonction de la vitesse de frappe.
Et comme indiqué, la vitesse de swing est loin d’être toujours proportionnelle à la longueur du shaft.
Aussi, seuls les clubfitters/ clubfitters qualifiés, expérimentés, et disposant des outils nécessaires sont-ils capable d’assurer aux golfeurs des drivers leur permettant d’obtenir leur distance optimale, qui, elle, pourra se calculer, en fonction de leur vitesse de swing…