A l’occasion d’un leçon de golf avec l’enseignant Thierry Merle, j’ai eu l’occasion d’améliorer très sensiblement la stabilité de mon corps pendant mon swing, en particulier la partie basse (hanches et jambes), et sans faire un changement physique majeur. Ce gain de stabilité a été prépondérant dans l’amélioration de mon jeu, aussi bien autour du green, que sur les coups de fers, et au driving. En discutant avec d’autres amateurs, il semble bien qu’au-delà de ne plus vouloir faire de slice, ou d’autres fautes, la première bonne pierre d’un édifice soit la stabilité…
A priori, pour un être humain, qui plus est un adulte, c’est plutôt naturel de se tenir debout sur ses deux jambes. Pour une majorité d’entre nous, golfeurs ou golfeuses, sans situation de handicap, c’est tellement naturel que nous n’y prêtons plus vraiment attention.
Pour un golfeur, la posture est une première étape de mise en place devant la balle, et justement l’occasion de créer un stance, une manière de se tenir debout devant la balle.
Quand on parle de stabilité, parfois, on parle d’ancrage dans le sol. C’est une chose d’être stable quand on est immobile devant la balle, et une autre que de conserver un minimum de stabilité quand on déplace le club, soit pour le backswing, soit pour le follow-through.
Dans mon modeste exemple, je me suis pourtant souvent vu « glisser » légèrement pendant le démarrage de mon swing, et être à la limite de la perte de stabilité à l’impact ou après.
Se filmer est un bon moyen de se rendre compte de son niveau de stabilité pendant un swing.
Le problème, c’est que le plus souvent, ce n’est pas ce que l’on veut voir, ou surtout on n’en mesure pas assez bien l’importance.
Pour ma part, j’ai passé plus de temps à regarder la forme de mon swing, le déplacement du club dans le plan, ou la position de mes hanches à l’impact.